De timides améliorations concernant l’indemnisation de certains congés de maladie dans la fonction publique pointaient le bout de leur nez dans le décret 2024-641 du 27 juin 2024 . Depuis, force est de constater d’une part qu’elles ne sont toujours pas appliquées à l’Éducation nationale, et d’autre part que les projets récents sur ce sujet vont dans le sens exactement inverse, faisant planer la menace d’une dégradation sans précédent de la santé et des finances des personnels !

Or notre Institution est déjà bien malade d’une gestion qui déroge à tous ses devoirs quant à la santé et la sécurité de ses personnels, préférant souffler le chaud et le froid en fonction des intérêts politiques du moment, et qui manie avec dextérité les injonctions paradoxales, mettant inutilement sous pression ses personnels épuisés.

Le SNALC dénonce avec force la maltraitance dont sont victimes les personnels de l’Éducation nationale, les plus vulnérables d’entre eux étant en première ligne. En effet, l’enquête du SNALC sur la prise en compte du handicap dans l’Éducation nationale donne la parole à tous ces collègues qui n’en peuvent plus de se battre pour travailler dignement, sans altérer un peu plus leur santé.

Le médiateur de l’Éducation nationale quant à lui, tire la sonnette d’alarme concernant le statut et la rémunération des AESH : comment tolérer que des personnels si indispensables pour l’inclusion scolaire subissent des conditions de travail si précaires et si difficiles ?

Le SNALC ne se résigne pas et se bat sans relâche pour vous : il vous défend et vous accompagne au quotidien, quels que soient les ministres en fonction, leurs bords politiques et leurs annonces ou décisions.

Élise BOZEC-BARET

secrétaite nationale du SNALC chargée des conditions de travail et du climat scolaire

TROIS JOURS DE CARENCE, TROIS JOURS DE TROP !

Le SNALC dénonce les trois jours de carence impactant de manière non négligeable le salaire des fonctionnaires, dans le cadre du budget 2025. Le communiqué de presse du SNALC du 28 octobre dernier s’en fait l’écho : « Pour faire quelques économies, mais aussi au nom du principe d’égalité avec le secteur privé, le ministre de la Fonction publique souhaite augmenter le nombre de jours de carence de 1 à 3, et rémunérer les trois premiers mois de congé maladie ordinaire à hauteur de 90 % au lieu de 100 % actuellement. »

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SANTÉ ET SÉCURITÉ DES PERSONNELS : UNE INERTIE COUPABLE

Le SNALC exprime sa profonde inquiétude quant à la santé et la sécurité des personnels de l’Éducation Nationale, constatant que ces enjeux sont gravement négligés par le ministère. Malgré des lois qui imposent des mesures de protection, le SNALC observe que le système reste inefficace et saturé, laissant les agents confrontés à une détérioration de leurs conditions de travail et un manque de soutien face aux risques professionnels.

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