Mme la rectrice, mesdames et messieurs membres du CTA,
Force est de constater que la démographie scolaire a un grand impact énorme sur les conditions de la réussite scolaire dans le premier degré. Les moyens du primaire sont certes positifs, permettent des dédoublements en EP mais ces derniers privent les HEP de moyens indispensables malgré des effectifs toujours trop lourds et l’application de la loi Rilhac qui demande des moyens Il est temps de comprendre qu’à La Réunion la carte scolaire est mobile, fluctuante et que beaucoup d’élèves d’HEP relèveraient de l’EP. Les collectivités et surtout les communes doivent réagir plus vite quand la sectorisation entraîne des nuisances sonores, du stress, de l’agitation, de la violence dans ces établissements si déshumanisés. Les conséquences en termes de risques psycho sociaux pour les professeurs exerçant dans ces grosses structures sont lourdes. Pour le corps des PE, je rappelle que vous aviez donné la date de Noel pour les avis de la classe exceptionnelle qui sont à ce jour toujours inexistants. Pourront-ils les recevoir avant la prochaine campagne ?
Pour les CPE, vos critères encore une fois pénalisent les HEP où 850 à 1000 élèves ne peuvent bénéficier de plus de 2 CPE. Nous vous exhortons à revoir cette classification car dans certaines zones géographiques, là où la légère baisse d’effectif ne s’observe pas, l’encadrement sera insuffisant. Ces collèges ont exprimé lors des CA des nécessités en moyens Vie Scolaire, nous espérons que vous les entendrez !
La couverture en Infirmiers est très impactée par leur affectation dans les écoles de secteur, avec une couverture moindre dans les établissements où ils étaient auparavant.
Il est toujours incompréhensible que les professeurs en HEP soient écartés des primes Education Prioritaire. Ils ne déméritent pas avec des publics très hétérogènes, des missions décuplées sans rémunération, des effectifs insuffisamment pris en compte dans la difficulté du métier.